Quels accessoires pour un chef cuisinier ? (2/2)
Tous les plus grands chefs vous le diront, être un grand cuisinier ne s’improvise pas. Au contraire ; il faut des années de pratique, des heures et des heures d’entraînement et une foule de casseroles brûlées pour arriver parfaitement maîtriser l’art de séduire les papilles de tous en un simple (du moins pour les non-initiés) coup de cuillère. Cela dit, et bien qu’il ne fasse pas tout, l’équipement n’est pas en reste. En effet, que serait un chef cuisinier sans son emblématique calot reconnaissable entre mille ? Ou encore sans son armada de torchons, prêts à être dégainés en toute occasion ? Assurément rien ! Et cela est d’autant plus vrai lorsque l’on songe à la toque et aux maniques, de véritables indispensables à ne surtout pas oublier !
Les maniques
À vrai dire, il ne saurait y avoir de bons petits plats sans manique. Sous le joli nom de « patte à four » (en Suisse) ou de « menotte » (en Belgique), ce gant spécifique bien connu des ménagères d’antan a de nos jours troqué son revêtement en amiante contre un tissus bien épais qui lui permet de préserver les cuisinier(e)s des brûlures éventuelles que pourraient entraîner le maniement du four, des poêles ou des différentes casseroles. En effet, un accident est si vite arrivé ! Et ce plus encore lorsque l’on cuisine plusieurs plats en même temps. Ou lors du célèbre coup de feu en cuisine…
La toque
Dans l’imaginaire collectif, la toque est l’accessoire résolument indissociable du chef cuisiner. Extrêmement spécifique avec sa forme haute, son absence de bords et son plissé caractéristique ; elle a été créée en 1821 par Marie-Antoine Carême. Lequel aurait eu l’idée de placer un anneau en papier sur le bas de la toque pour la rendre plus raide, et de la réaliser haute. Simple coquetterie ? Absolument pas. Car si ce grand chef français tenait à ce point à cette forme inédite, c’est avant tout parce que celle-ci présentait un réel aspect pratique. En permettant notamment de dissiper la chaleur de la tête plus rapidement. À noter également, les plis indiquent le nombre de façons dont un chef peut préparer un œuf, le maximum étant 100. Par ailleurs, plus le cuisinier est haut placé, plus la toque sera grande, allant jusqu’à 30 cm. Ainsi, à la fois pratique et honorifique ; la toque est un incontournable de la panoplie de tout chef qui se respecte !
Dès lors, prêt(e)s à acquérir tous les attributs d’un véritable chef cuisinier ?
Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même.